| Président(s) : |
Ann MCGARRY, Irlande |
Secrétaires : |
Kazuhiko HIRUTA (kazuhiko.hiruta@oecd-nea.org) George VARDULAKIS (george.vardulakis@oecd-nea.org) |
|---|---|---|---|
| Vice-Président(s) : |
Brendan NIEMIRA, États-Unis | ||
| Membre(s) : | Tous les pays membres de l'AEN* | ||
| Russie (Suspendue*) | |||
| *La Fédération de Russie a été suspendue en vertu d'une décision du Conseil de l'OCDE. | |||
| Participation de l'UE : |
L'Union européenne (UE) participe aux travaux de l'AEN, en accord avec les Statuts de l'AEN et le protocole additionnel à la Convention de l'Organisation de coopération et de développement économiques. | ||
| Observateur(s)(Organisation Internationale) : |
Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Par accord | ||
| Date de création : | 01 juin 2022 | ||
| Fin de mandat : | 31 mai 2026 |
Mandat (Document(s) de référence) :
Mandat (Extrait) :
Extrait du document NEA/CRPPH/EGFSF(2024)5/PROV
Contexte
L’expérience tirée des accidents nucléaires passés tels que celui de Tchernobyl ou de Fukushima a montré que la gestion de denrées alimentaires contaminées après de tels événements peut avoir un certain nombre de conséquences sanitaires et socio-économiques qui doivent être traitées sous l’autorité souveraine de tous les pays touchés. Dans le même temps, l’expérience a clairement démontré qu’un manque d’harmonisation internationale et d’évaluation scientifique indépendante de la situation peut non seulement accroître la confusion au sujet de la sécurité alimentaire parmi les populations, affectées ou non, mais aussi freiner le commerce international et conduire à des désaccords entre pays.
En 2014, l’AEN a été la première à signaler la nécessité de mettre en place un cadre pour la gestion post-accidentelle des denrées alimentaires contaminées et à proposer une méthode d’évaluation scientifique des mesures prises à cet égard. Ce cadre avait pour objectif de renforcer la confiance du public et de la communauté internationale dans la mise en œuvre de décisions relatives à la sécurité alimentaire. Depuis lors, de nombreuses lignes directrices et recommandations ont été élaborées ou mises à jour au niveau international par différents organes tels que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et la Commission internationale de protection radiologique (CIPR), et des travaux communs ont été menés par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lors de sa 79e réunion, le Comité de protection radiologique et de santé publique (CRPPH), a décidé de relancer le projet de l’AEN de cadre de sécurité alimentaire post-accidentel en créant le Groupe d’experts sur l’élaboration d’un cadre de sécurité alimentaire post-accidentel (EGFSF).
Champ d’étude
L’EGFSF vient en appui au CRPPH pour promouvoir « la collaboration internationale sur des questions spécifiques de radioprotection et de santé humaine en lien avec les radiations et les thèmes relatifs à la santé des écosystèmes qui présentent un intérêt pour les pays membres de l’AEN, dans le cadre du Plan stratégique de l’AEN (2023-2028) » [NEA/NE(2022)20].
L’EGFSF soutient aussi les travaux du Groupe de travail sur les urgences nucléaires (WPNEM) pour « recenser et étudier, selon qu’il convient, d’autres avancées dans tous les aspects de la préparation et de la réponse aux situations d’urgence nucléaires et/ou radiologiques (y compris les accidents et la gestion des conséquences d’autres types d’événements, comme les actes malveillants, les situations d’urgence pendant ou après un conflit armé), par exemple […] la gestion d’une contamination à grande échelle de denrées alimentaires et de produits agricoles » [cf. NEA/CRPPH/INEX(2023)7/FINAL].
Objectifs
Les objectifs du Groupe d’experts sont les suivants :
Méthodes de travail
Dans le cadre des activités 2 et 3, l’approche retenue devra être présentée au Comité de direction de l’énergie nucléaire de l’AEN.
Interactions
Outre l’Union européenne en tant que participante, et l’AIEA en tant qu’observatrice, l’EGFSF peut inviter des experts des organisations internationales suivantes à participer à des réunions spécifiques : la CIPR, la FAO, l’OMS et l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ainsi que leurs organes subsidiaires. L’EGFSF peut également inviter des experts d’autres directions de l’OCDE et d’autres organisations pertinentes.
Résultats attendus