Président(s) : |
Ulrich NOSECK, Allemagne Manuel CAPOUET, Belgique |
Secrétaire : |
Soufiane MEKKI (soufiane.mekki@oecd-nea.org) |
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Vice-Président(s) : |
Julie BROWN, Canada Miguel Angel CUNADO PERALTA, Espagne Reda GUERFI, Finlande Sylvie VOINIS, France Tetsuo FUJIYAMA, Japon Thomas KAEMPFER, Suisse | ||
Membre(s) : | Tous les pays membres de l'AEN* | ||
Russie (Suspendue*) | |||
*La Fédération de Russie a été suspendue en vertu d'une décision du Conseil de l'OCDE. | |||
Participation de l'UE : |
L'Union européenne (UE) participe aux travaux de l'AEN, en accord avec les Statuts de l'AEN et le protocole additionnel à la Convention de l'Organisation de coopération et de développement économiques. | ||
Observateur(s)(Organisation Internationale) : |
Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Par accord | ||
Date de création : | 01 juin 2000 | ||
Fin de mandat : | 31 décembre 2025 |
Mandat (Document(s) de référence) :
Mandat (Extrait) :
Extrait du document NEA/RWM/IGSC(2022)3/FINAL
Contexte
Le Groupe d’intégration pour le dossier de sûreté (IGSC) est né en 2000 du besoin du Comité sur la gestion des déchets radioactifs (RWMC) de favoriser l’intégration complète de tous les aspects du dossier de sûreté des centres de stockage géologique de déchets radioactifs à vie longue. À l’instar des groupes (sur l’évaluation des sites et l’évaluation des performances) qui l’ont précédé, l’IGSC contribue activement au développement du concept moderne de dossier de sûreté et à la définition de ses principales composantes et des facteurs qui permettent d’instaurer la confiance nécessaire. Plusieurs étapes clés et défis vont se présenter dans les prochaines décennies pour les différents projets de stockage géologique, car plusieurs pays entament des procédures de choix d’un site et de demande d’autorisation. Les pays membres considèrent l’IGSC comme le forum international d’échange le plus avancé en ce qui concerne le dossier de sûreté.
Les projets de l’IGSC permettent de coordonner des programmes internationaux de recherche-développement (R-D) ; de partager les expériences ; de dégager des consensus sur l’état des connaissances ; de parvenir à une compréhension de sujets spécifiques et de mettre au point des outils techniques spécifiques utiles au dossier de sûreté.
Les activités et les priorités de l’IGSC s’attachent à répondre aux questions suivantes relatives aux dossiers de sûreté :
Historiquement, les activités de l’IGSC se sont concentrées sur la sûreté à long terme. Toutefois, certains programmes entrant dans la phase de demande d’autorisation, un niveau plus élevé d’intégration est requis, non seulement s’agissant de tous les éléments touchant à la sûreté à long terme, mais aussi du génie civil et du fonctionnement. La plupart des difficultés rencontrées lors de l’élaboration d’un dossier de sûreté ont pour origine la recherche d’équilibre entre sûreté à long terme, sûreté en exploitation, choix d’un site, faisabilité et acceptation sociale.
Pour susciter la confiance envers un centre de stockage et atteindre le degré d’acceptation recherché, il faut démontrer non seulement que le système sera sûr à long terme, mais aussi qu’il peut être construit et exploité de façon sûre. Il est important que les interfaces entre la sûreté lors du pré-stockage, du fonctionnement et pendant la période postérieure à la fermeture aient été prises en considération et gérées selon une démarche holistique résultant en un programme cohérent et intégré de gestion des déchets radioactifs. En outre, pour qu’un centre de stockage soit accepté, il est indispensable d’établir une bonne communication et un dialogue actif avec les parties prenantes clés pour parvenir à une compréhension suffisante du contenu technique et complexe d’un dossier de sûreté. En conséquence de sa décision de structurer ses activités selon une démarche holistique, le RWMC a demandé à l’IGSC d’étudier, parallèlement à ses activités habituelles concernant les centres de stockage géologique (CSG), la manière dont les principes applicables à l’élaboration d’un dossier de sûreté pour un CSG pourraient être mis en œuvre dans la conception et le développement de stratégies pour d’autres installations de stockage, et de voir quels enseignements pourraient être tirés de la conception d’autres installations de stockage et appliqués dans un dossier de sûreté de CSG.
Champ d’étude
L’IGSC conseille le RWMC sur des questions essentielles et émergentes afin de faciliter l’élaboration de stratégies de gestion des déchets aux niveaux national et international et de permettre à la gestion des matières et déchets radioactifs de bénéficier des progrès scientifiques et techniques. En particulier, l’IGSC :
Objectifs
Dans l’accomplissement de sa mission, l’IGSC :
Composition
Les membres de l’IGSC sont des experts techniques de haut niveau dotés d’un savoir et d’une expérience considérables dans le domaine de l’élaboration d’un dossier de sûreté. Il s’agit généralement de représentants de haut niveau d’agences de gestion des déchets radioactifs, d’autorités de sûreté et d’établissements de R-D. Leur niveau de responsabilité est tel qu’ils peuvent mobiliser les spécialistes appropriés au sein de leurs organisations respectives et, en principe, mettre des ressources à la disposition des initiatives de l’IGSC.
Interactions
L’IGSC restera en relation avec d’autres organisations internationales, comme l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et la Commission européenne, afin de veiller à une collaboration élargie et d’éviter les redondances. Au sein de l’AEN, l’IGSC entretient les collaborations existantes et s’efforce d’en établir de nouvelles avec d’autres groupes de l’AEN (par ex. le Forum sur la confiance des parties prenantes (FSC), le Forum des régulateurs (RF), le Groupe de travail sur la gestion de l’information, des données et des connaissances (WP-IDKM) et autres).
Produits livrables
Parmi les produits livrables de l’IGSC figurent les résultats et productions des groupes d’experts de l’IGSC. L’IGSC produit des rapports et autres documents relatifs à la sûreté des installations de stockage et organise des événements (ateliers, conférences, etc.), dont les résultats et productions sont mis à disposition des membres du RWMC.