Président(s) : |
Martin KEARNS, Royaume-Uni |
Secrétaire : |
Markus BEILMANN (markus.beilmann@oecd-nea.org) |
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Vice-Président(s) : |
Daiske FUKUHARA, Japon | ||
Membre(s) : | Tous les pays membres de l'AEN* | ||
Russie (Suspendue*) | |||
*La Fédération de Russie a été suspendue en vertu d'une décision du Conseil de l'OCDE. | |||
Participation de l'UE : |
L'Union européenne (UE) participe aux travaux de l'AEN, en accord avec les Statuts de l'AEN et le protocole additionnel à la Convention de l'Organisation de coopération et de développement économiques. | ||
Participant(s) : |
Inde | ||
Observateur(s)(Organisation Internationale) : |
Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Par accord | ||
Date de création : | 03 décembre 2015 | ||
Fin de mandat : | 31 décembre 2026 |
Mandat (Document(s) de référence) :
Mandat (Extrait) :
Extrait du document NEA/SEN/SIN/WGELEC(2023)1
Contexte
Le Comité sur la sûreté des installations nucléaires (CSNI) a lancé un Groupe de travail sur la défense en profondeur des systèmes électriques (DIDELYS) (2008-2011) après qu’une surtension causée par un poste d’évacuation d’énergie à la centrale nucléaire de Forsmark en juillet 2006 a causé la perte de deux des quatre barres omnibus pour courant alternatif liées à la sûreté, ainsi que de tous les systèmes de support et de contrôle-commande connectés. Ce groupe de travail s’est concentré sur la formulation de recommandations pour traiter tous les événements sur site et sur le réseau et revenir à la normale de manière sûre.
En mars 2011, l’accident de Fukushima Daiichi est survenu en raison d’une perte totale d’alimentation en courant alternatif et en courant continu due à un tsunami. Cette perte d’alimentation, associée à des événements externes graves, n’entrait pas dans le champ d’étude du groupe DIDELSYS, et le CSNI a donc décidé de créer un Groupe de travail de l’AEN sur la robustesse des systèmes électriques des centrales nucléaires à la lumière de l’accident de Fukushima Daiichi (ROBELSYS) pour évaluer les incidences sur la sûreté d’événements externes graves sur les systèmes électriques importants pour la sûreté. Des participants internationaux à un atelier organisé par le ROBELSYS ont convenu qu’il était nécessaire de poursuivre ces travaux et notamment de créer un groupe de travail international permanent pour se maintenir informé des sujets émergents et des pratiques recommandées. Le CSNI a donc décidé de créer le Groupe de travail sur les systèmes électriques de puissance (WGELEC) en décembre 2015.
En outre, les résultats produits par le DIDELSYS et le ROBELSYS ont été pris en compte par l’AIEA pour élaborer des prescriptions de sûreté et par la Commission électrotechnique internationale (CEI) et l’Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens pour développer des normes pertinentes.
Champ d’étude
Le domaine d’activité du WGELEC couvre tous les équipements d’une installation nucléaire qui servent à produire, transporter ou distribuer l’électricité nécessaire à la réalisation des fonctions de sûreté (autrement dit, l’alimentation électrique de la centrale). Il s’agit des batteries, des systèmes d’alimentation de secours, des générateurs, des câbles, des tableaux électriques, des transformateurs, des disjoncteurs, des relais de protection, etc. Il inclut également les instruments de contrôle-commande spécifiquement nécessaires à la gestion de l’alimentation en électricité. Il couvre enfin sur les équipements alimentés, c’est-à-dire les moteurs, les dispositifs d’entraînement, les capteurs, les relais, les ordinateurs, etc. mais uniquement pour ce qui concerne leurs caractéristiques électriques.
Le WGELEC examinera les problèmes de sûreté à tous les niveaux, de problème précis que pose un type donné d’équipement jusqu’aux problèmes généraux liés au comportement global de l’alimentation électrique d’une installation nucléaire.
Le WGELEC s’intéressera en priorité aux questions qui concernent les réacteurs et les installations du cycle du combustible déjà en place, mais il pourra aussi étudier l’applicabilité de ses travaux aux nouvelles installations, en particulier aux conceptions de réacteurs avancés, y compris les petits réacteurs modulaires (SMR).
Objectifs
Le WGELEC a pour mission principale d’améliorer la compréhension des questions relatives à la sûreté des systèmes électriques des installations nucléaires et de traiter ces questions. Ses activités visent à renforcer les performances de sûreté des installations nucléaires et à améliorer l’efficacité des pratiques de réglementation dans les pays membres de l’AEN. À cette fin, le WGELEC a pour objectif de relever les défis recensés dans le Plan stratégique de l’AEN 2023-2028 et de mettre en œuvre le Plan d’action et les Lignes directrices du CSNI.
Plus spécifiquement, le WGELEC s’emploie à :
Méthodes de travail
Le Groupe de travail rend compte au CSNI et l’assiste dans ses travaux. Il collabore avec le Comité sur les activités nucléaires réglementaires (CNRA) et les autres groupes de travail du CSNI et répond à leurs demandes.
Le WGELEC se réunit une fois par an pour faire le point sur l’avancement de son programme de travail et identifier les activités qu’il conviendrait d’y ajouter, sous réserve d’approbation du CSNI. Il est dirigé par un Président appuyé par un Bureau pouvant compter jusqu’à quatre des principaux membres les plus actifs du groupe de travail.
Le WGELEC organisera des réunions d’experts et des ateliers et mettra en œuvre d’autres moyens permettant d’encourager la collaboration internationale avec les acteurs du nucléaire et d’autres industries, selon le besoin, pour atteindre ses objectifs.
Composition
Le WGELEC est composé de représentants reconnus, comme des experts confirmés des systèmes électriques des centrales nucléaires, provenant notamment d’organismes de réglementation nucléaire, d’organismes d’appui technique, de l’industrie et du monde académique.
Des délégués de pays non-membres partenaires (Participants ou Invités) peuvent également assister aux réunions du WGELEC (conformément aux Axes stratégiques des relations mondiales du Comité de direction de l’énergie nucléaire).
Interactions
Le WGELEC collabore avec d’autres organes de l’AEN et soutient les initiatives pluridisciplinaires qu’ils proposent. Lorsqu’il envisage des travaux pluridisciplinaires possibles sur la sûreté des systèmes électriques, le WGELEC veille à consulter le CNRA et les autres organes de l’AEN, les organisations internationales concernées ainsi que les autres parties prenantes, en tant que de besoin.
L’AEN a conclu des Protocoles d’accord avec plusieurs organisations comme l’American Nuclear Society (ANS), le CANDU Owners Group (COG), le Central Research Institute of Electric Power Industry (CRIEPI), l’Electric Power Research Institute (EPRI) et la World Association of Nuclear Operators (WANO) pour promouvoir la collaboration internationale, notamment dans le domaine de la sûreté nucléaire. Afin de coordonner les travaux et d’éviter tout doublon, les représentants de ces organisations peuvent être invités, selon les besoins et lorsque cela est pertinent, aux activités du WGELEC.
Produits livrables
Le WGELEC produit des rapports sur l’état de l’art et des rapports techniques, des ateliers et des conférences, accompagnés de rapports et actes pertinents, des exercices de benchmarking et des propositions de projets communs de recherche. Un ou plusieurs rapports internes sont généralement publiés pour chacune des activités. Les rapports finaux sont publiés en tant que rapports du CSNI.