Président(s) : |
Sean PETERS, États-Unis |
Secrétaire : |
Pierre-Marie PLET (pierre-marie.plet@oecd-nea.org) |
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Vice-Président(s) : |
Pia OEDEWALD, Finlande Salvatore MASSAIU, Norvège Giustino MANNA, Pays-Bas | ||
Membre(s) : | Tous les pays membres de l'AEN* | ||
Russie (Suspendue*) | |||
*La Fédération de Russie a été suspendue en vertu d'une décision du Conseil de l'OCDE. | |||
Participation de l'UE : |
L'Union européenne (UE) participe aux travaux de l'AEN, en accord avec les Statuts de l'AEN et le protocole additionnel à la Convention de l'Organisation de coopération et de développement économiques. | ||
Participant(s) : |
Inde | ||
Observateur(s)(Organisation Internationale) : |
Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Par accord | ||
Date de création : | 30 juin 1999 | ||
Fin de mandat : | 31 décembre 2026 |
Mandat (Document(s) de référence) :
Mandat (Extrait) :
Extrait du document NEA/SEN/SIN/WGHOF(2023)2/FINAL
Contexte
Le Plan stratégique de l’Agence pour l’énergie nucléaire 2023-2028 classe les « Aspects humains de la sûreté nucléaire » parmi les domaines de programme stratégiques. Le but est d’aider les pays membres dans leurs efforts pour assurer de hauts niveaux de sûreté de l’utilisation de l’énergie nucléaire en promouvant une culture de sûreté plus forte, une meilleure compréhension des aspects humains et organisationnels, des politiques et pratiques de formation efficaces, une communication avec le public et une participation des parties prenantes plus efficaces ainsi qu’une réelle prise en compte de l’importance des structures d’encadrement, de la diversité des connaissances et des expériences et de l’équilibre hommes-femmes dans les organisations nucléaires.
Le Plan stratégique indique que « ces aspects humains sont aujourd’hui considérés comme la clé d’un processus décisionnel éclairé et pérenne, essentiel à la sûreté de l’exploitation et à la viabilité à long terme du secteur nucléaire, et crucial pour obtenir l’assentiment des sociétés dont il doit bénéficier pour exercer ses activités à travers le monde ».
En outre, ce document met en avant la complexité du sujet : « L’AEN est à l’avant-garde dans nombre de ces domaines et aide ses pays membres à traiter ces questions complexes de manière exhaustive. »
Dans le cadre du Plan stratégique de l’AEN, le Groupe de travail sur les facteurs humains et organisationnels (WGHOF) a pour mission d’approfondir les connaissances et les bases techniques qui sous-tendent la gestion des facteurs humains et organisationnels au sein du secteur nucléaire afin d’assurer le maintien des performances de sûreté des installations nucléaires et d’améliorer l’efficacité des pratiques de réglementation dans les pays membres.
Le périmètre du WGHOF inclut le champ multidisciplinaire des facteurs humains et organisationnels (FHO). En effet, les installations nucléaires ne sont pas seulement des éléments techniques, elles font partie de systèmes sociotechniques dans lesquels les facteurs humains, techniques et organisationnels s’entremêlent pour générer des interactions diverses ayant un effet sur la capacité du système dans son ensemble de fonctionner de manière sûre, fiable et durable.
Aussi, chacun s’accorde à dire qu’outre la technologie, les domaines suivants, notamment, influencent les résultats et la sûreté du système :
Champ d’étude
Conformément au mandat du Comité sur la sûreté des installations nucléaires (CSNI) pour 2023-2028 [NEA/SEN/SIN(2022)5], le WGHOF traite des questions de sûreté concernant les réacteurs de puissance existants et les défis émergents à la sûreté pour assurer la sûreté de la conception et de l’exploitation des technologies nucléaires innovantes et avancées, y compris celles utilisées pour les petits réacteurs modulaires (SMR). Le WGHOF veille à ce que les sujets associés aux facteurs humains et organisationnels soient pris en compte comme il se doit au fur et à mesure de l’évolution de la main-d’œuvre, des technologies et des organisations que provoquent les nouvelles technologies, telles que les SMR.
Objectifs
Le WGHOF s’efforce de relever les défis mis en évidence dans le Plan stratégique de l’AEN 2023-2028 [NEA/NE(2021)9/FINAL] et de mettre en œuvre le Plan d’action et les Lignes directrices du CSNI. Ses objectifs spécifiques sont les suivants :
Méthodes de travail
Le WGHOF travaille de la manière suivante :
Composition
Le WGHOF est composé d’experts d’organismes de réglementation, de titulaires d’autorisations, d’organismes d’appui technique, d’instituts de recherche et d’organisations internationales pertinentes.
Des délégués de pays non-membres partenaires (Participants ou Invités) peuvent assister aux réunions du WGHOF (conformément aux Axes stratégiques des relations mondiales du Comité de direction de l’énergie nucléaire).
Interactions
Le WGHOF collabore avec d’autres organes de l’AEN, notamment le Groupe de travail sur l’encadrement et la culture de sûreté (WGLSC) du CNRA, d’autres comités techniques permanents de l’AEN et d’autres organisations internationales.
Le WGHOF soutient les initiatives pluridisciplinaires proposées par d’autres groupes de travail du CSNI et du CNRA, dont le Groupe de travail sur la sûreté du cycle du combustible (WGFCS). Lorsqu’il envisage des travaux pluridisciplinaires possibles sur les facteurs humains et organisationnels, le WGHOF veille à consulter le CSNI, le CNRA et d’autres organes de l’AEN, notamment le Groupe à haut niveau de l’AEN sur la participation des parties prenantes, la confiance, la transparence et les sciences sociales (HLG-SET), le Groupe d’experts sur les petits réacteurs modulaires (EGSMR), les organisations internationales ainsi que les autres parties prenantes concernées, en tant que de besoin.
L’AEN propose un cadre pour établir des projets communs de recherche en sûreté. Le WGHOF promeut les échanges techniques en tissant des liens avec les projets pertinents et leur apporte l’appui technique nécessaire. Plus spécifiquement, le WGHOF interagit avec le Projet de Halden sur les facteurs humains, technologiques et organisationnels (HTO) pour rationnaliser et venir en soutien aux domaines de travail communs.
L’AEN a conclu des Protocoles d’accord avec plusieurs organisations comme l’American Nuclear Society (ANS), le CANDU Owners Group (COG), le Central Research Institute of Electric Power Industry (CRIEPI), l’Electric Power Research Institute (EPRI) et la World Association of Nuclear Operators (WANO) pour promouvoir la collaboration internationale, notamment dans le domaine de la sûreté nucléaire. Afin de coordonner les travaux et d’éviter tout doublon, les représentants de ces organisations peuvent être invités, selon les besoins et lorsque cela est pertinent, aux activités de l’AEN conformément à ces protocoles, en vue de coordonner leurs travaux et d’éviter tout doublon inutile.
Produits livrables
Le CSNI et ses groupes de travail produisent des rapports techniques, des actes de séminaires et d’ateliers, des rapports de synthèse préliminaires et finaux des projets communs, des rapports sur l’état de l’art, des positions techniques ou communes, des brochures et des prospectus, et organisent des webinaires, des ateliers techniques et des formations.