Président(s) : |
Fiona RAYMENT, Royaume-Uni |
Secrétaire : |
Florence MAHER (florence.maher@oecd-nea.org) |
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Membre(s) : | Tous les pays membres de l'AEN* | ||
Russie (Suspendue*) | |||
*La Fédération de Russie a été suspendue en vertu d'une décision du Conseil de l'OCDE. | |||
Participant(s) à part entière : |
Commission européenne En vertu des Statuts de l'AEN | ||
Observateur(s)(Organisation Internationale) : |
Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Par accord | ||
Date de création : | 10 septembre 2021 | ||
Fin de mandat : | 31 décembre 2023 |
Mandat (Document(s) de référence) :
Mandat (Extrait) :
Extrait du document NEA/NE(2021)15/REV1
Mandat
Le Groupe d’étude de l’AEN sur la promotion de l’équilibre hommes-femmes dans le secteur nucléaire (GB-TG) a pour mandat de recenser les lacunes de données concernant le rôle joué par les femmes de divers horizons dans le secteur de l’énergie nucléaire, de recueillir et d’organiser les données nécessaires pour informer les responsables de l’élaboration d’un cadre politique international afin d’aider les pays membres à lever les barrières et relever les défis liés au développement et à la pérennisation des carrières professionnelles des femmes dans le secteur nucléaire. Le GB-TG sera un lieu de débat et de partage de l’information ; il définira les actions à mettre en œuvre pour recueillir données et analyses et élaborer des politiques afin de recenser et de promouvoir la contribution des femmes, dans toute leur diversité, dans le secteur nucléaire et de parvenir à l’équilibre hommes-femmes. Le GB-TG formulera des propositions fondées sur les données recueillies en vue de l’élaboration d’un instrument de politique international et assistera les pays membres de l’AEN dans sa mise en œuvre par le biais de boîtes à outils et de pratiques optimales.
Contexte
Au cours des dernières années, de nombreux pays ont pris des mesures pour améliorer la représentation des femmes à des postes décisionnels, promouvoir l’entrepreneuriat des femmes et encourager davantage de jeunes femmes à étudier les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM). De nombreux pays membres de l’AEN adhèrent déjà aux instruments juridiques de l’OCDE sur l’égalité entre hommes et femmes. Parmi ces derniers figure la Recommandation du Conseil sur l’égalité entre hommes et femmes en matière d’éducation, d’emploi et d’entrepreneuriat de 2013 [OECD/LEGAL/0398], qui traite de questions telles que l’éducation, les rôles de dirigeant, l’équilibre vie professionnelle-vie personnelle et l’égalité de rémunération, en s’intéressant à certains aspects spécifiques aux STIM ; et la Recommandation du Conseil sur l’égalité hommes-femmes dans la vie publique de 2015 [OECD/LEGAL/0418]. Néanmoins, les femmes restent sous-représentées dans les STIM, notamment dans les domaines des sciences et technologies nucléaires, où les femmes sont encore moins nombreuses à occuper des postes de direction. Cet écart entre hommes et femmes a des conséquences importantes sur l’avenir des applications de l’énergie nucléaire dans de nombreux domaines, y compris celui de la production de chaleur et d’énergie propres. Le déséquilibre entre hommes et femmes dans le secteur nucléaire représente une perte colossale, tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif. En effet, des études ont montré que l’innovation et la productivité sont plus élevées dans les domaines de la science et de l’ingénierie lorsque les équipes sont mixtes, et que la performance des équipes mixtes est également meilleure. Chacun s’accorde aujourd’hui à reconnaître que l’équilibre hommes-femmes au sein de la main-d’œuvre dans le domaine nucléaire, dans les STIM et à des postes de direction est essentiel pour la vitalité, la durabilité et l’innovation du domaine nucléaire.
Une évolution importante de la démographie est en cours au sein de la main-d’œuvre à l’échelle mondiale, qui se caractérise par une demande croissante de personnel formé dans tous les domaines relatifs aux technologies nucléaires, notamment dans les domaines de l’énergie, de la médecine et de la recherche scientifique. Les pays membres de l’AEN ont à plusieurs reprises souligné qu’il était urgent d’agir pour préserver certaines aptitudes. Pour limiter les risques de pénurie à l’avenir, les efforts de renforcement des ressources dans les domaines des STIM en général et du secteur nucléaire en particulier doivent être poursuivis et accrus. L’attrait du secteur nucléaire pour les femmes de divers horizons et la possibilité pour elles d’y mener des carrières fructueuses et d’accéder à des postes de direction est un élément fondamental de toute stratégie de développement de la main‑d’œuvre dans ce secteur.
Les pays membres de l’AEN ont identifié l’équilibre entre hommes et femmes comme une question d’importance croissante qui tirerait avantage d’une coopération internationale. En conséquence, le Secrétariat de l’AEN a invité les pays membres de l’AEN à une Réunion préparatoire sur la promotion de l’équilibre hommes-femmes dans le secteur de l’énergie nucléaire les 10-11 décembre 2019 à Paris, en France. Des représentants de ministères, d’organismes de réglementation et d’organisations d’appui technique de 12 pays membres y ont participé, aux côtés de représentants de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et de la Commission européenne (CE). Les principales conclusions de cette réunion ont été présentées dans le document [NEA/NE(2020)16] et soulignent que :
Lors de sa 140e session, le Comité de direction de l’AEN a pris note des observations et des résultats de la Réunion préparatoire de l’AEN sur la promotion de l’équilibre hommes-femmes dans le secteur de l’énergie nucléaire tenue les 10-11 décembre 2019 tels que présentés dans le document [NEA/NE(2020)16] ; et a soutenu le développement de potentielles actions de suivi sous les auspices de l’AEN pour promouvoir l’équilibre hommes-femmes dans le secteur de l’énergie nucléaire [NEA/SUM(2020)3]. Ces recommandations sont présentées ci-dessous en tant qu’objectifs du GB-TG.
Champ d’étude
Le GB-TG soutiendra les efforts des pays membres de l’AEN visant à promouvoir l’équilibre hommes-femmes et la diversité dans le secteur nucléaire en recueillant et analysant les données et les pratiques optimales et en recommandant des actions de promotion de l’emploi des femmes dans les secteurs publics et privés du domaine nucléaire et dans les filières d’enseignement qui y conduisent.
Aux fins des travaux du GB-TG, l’équilibre entre hommes et femmes se définit comme la participation des femmes dans tous les domaines et à tous les niveaux de responsabilité des organisations du secteur nucléaire dans une proportion reflétant une répartition équitable entre femmes et hommes des opportunités et des ressources qu’offre la vie. Pour le Groupe d’étude, le terme « femme » est défini de manière large, de façon à être aussi inclusif que possible. Le terme « diversité » renvoie non seulement à un ensemble d’aptitudes, de compétences, de perspectives, d’expériences et de contextes, mais signifie également que l’on évalue les personnes en fonction de leurs qualités, indépendamment de leur origine ethnique, nationalité, handicap, âge, genre, orientation sexuelle, religion ou croyance.
Composition
Le GB-TG sera composé de représentants à haut niveau dotés de responsabilités importantes dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques ou d’une expertise approfondie et reconnue, nommés par les pays membres de l’AEN. Ces représentants seront issus de contextes divers et pourront inclure des responsables gouvernementaux et des experts de l’industrie, des instituts de recherche et du monde académique.
Objectifs
Le principal objectif du GB-TG est de soutenir les pays membres de l’AEN qui œuvrent pour accroître la contribution des femmes dans toute leur diversité et parvenir à un meilleur équilibre hommes-femmes dans le secteur nucléaire. À cette fin, le GB-TG aura pour objectifs de :
Méthodes de travail
Le GB-TG conduira ses activités au moyen de réunions plénières (une fois par an ou plus, selon les besoins, sur décision du GB-TG et compte tenu des ressources du Secrétariat) et de séminaires et ateliers, comme convenu entre les membres du GB-TG. Le GB-TG pourra former des sous-groupes, notamment sur la collecte de données, par exemple.
Le GB-TG élira pour un mandat de deux ans un/une Président(e) chargé(e) de coordonner et faciliter le travail du groupe. Sur décision des membres du GB-TG, un Bureau pourra également être désigné pour soutenir le/la Président(e).
Le GB-TG rendra compte de ses travaux au Comité de direction de l’énergie nucléaire au moins une fois par an.
Interactions
Le GB-TG fera part du fruit de ses travaux et collaborera, en tant que de besoin, avec d’autres entités telles que le réseau Women in Nuclear (WiN) et l’International Gender Champions Impact Group (IGC-IG) on Gender Equality in Nuclear Regulatory Agencies.
Produits livrables
Le GB-TG, avec le soutien du Secrétariat, produira des rapports et d’autres documents que ses membres et le Comité de direction de l’énergie nucléaire jugeront appropriés.
Les objectifs spécifiques décrits plus haut seront atteints au moyen des activités suivantes :