Mandats et structures de l'AEN


Groupe d'experts sur la définition recommandée d'une structure générale de base de données nucléaires

Président(s) : David BROWN, États-Unis
Secrétaire :  Michael FLEMING
(michael.fleming@oecd-nea.org)
Membre(s) :Tous les pays membres de l'AEN*
Russie (Suspendue*)
*La Fédération de Russie a été suspendue en vertu d'une décision du Conseil de l'OCDE.
Participant(s) à part entière : Commission européenne
En vertu des Statuts de l'AEN
Observateur(s)(Organisation Internationale) : Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)
Par accord
Date de création :31 mai 2016
Fin de mandat :31 mai 2020

Mandat (Document(s) de référence) :

  • Convenu à la 28e réunion du Groupe de travail sur la coopération internationale pour l’évaluation des données nucléaires en mai 2016 [NEA/SEN/NSC/WPEC(2016)2] (en anglais seulement)
  • Approuvé à la session du Comité des sciences nucléaires de l’AEN en juin 2016 [NEA/SEN/NSC(2016)2] (en anglais seulement)
  • Mandat révisé et prolongé à la 30e réunion du WPEC tenue les 17-18 mai 2018 [NEA/SEN/NSC/WPEC(2018)2]
  • Mandat du groupe d'experts sur la définition recommandée d'une structure générake de base de données [NEA/SEN/NSC/WPEC(2018)3]

Mandat (Extrait) :

Extrait du document [NEA/SEN/NSC/WPEC(2018)3]

Contexte

Le format de données nucléaires ENDF-6 (Evaluated Nuclear Data File-6) a très longtemps été le format privilégié de stockage et d’échange de données nucléaires évaluées. Combiné aux codes de traitement des données, il est essentiel aux échanges entre spécialistes de la physique nucléaire et spécialistes de la physique des réacteurs, dans la mesure où il leur permet d’échanger des données entre différents codes de calcul. Toutefois, il montre aujourd’hui des signes d’obsolescence. Il limite notamment de manière inutile les types de réaction et le niveau de précision des données qui peuvent être stockées, ce qui crée des difficultés en termes d’assurance qualité et de cohérence des données. Les utilisateurs des données nucléaires ont aujourd’hui recours au format ENDF-6 pour résoudre un large éventail de problèmes (notamment dans les domaines de la physique médicale, de la sécurité mondiale et de la conception de détecteurs avancés), étendant ainsi son utilisation au-delà des finalités initialement envisagées.

Objet, domaine de compétence et composition

Le sous-groupe 38 (SG38) du Groupe de travail sur la coopération internationale pour l’évaluation des données nucléaires (WPEC) a été créé pour solliciter un retour d’expérience de la part des partenaires internationaux et concevoir et mettre en œuvre une nouvelle structure générale de base de données nucléaires (General Nuclear Database Structure – GNDS) permettant le stockage des données nucléaires en remplacement de l’ancien format ENDF-6. Le SG38 a atteint son objectif, qui consistait à élaborer une définition d’une structure de données nucléaires répondant aux besoins d’un éventail varié de fournisseurs et utilisateurs de données nucléaires.

Pour passer à l’étape suivante, il est désormais nécessaire d’établir un groupe d’experts internationaux dont la tâche consistera à approuver, promouvoir et assurer la pérennité du nouveau format en tant que futur standard international de diffusion des données de réactions nucléaires. Ainsi, le Groupe d’experts du WPEC sur la définition recommandée d’une structure générale de base de données (EGGNDS) deviendra le dépositaire de la nouvelle définition internationale d’une structure moderne de base de données nucléaires.

Jusqu’à deux représentants officiels de chaque projet ou organes d’évaluation de données nucléaires du WPEC recommanderont des définitions pour la GNDS. Ces organes sont actuellement les groupes chargés du Fichier de données nucléaires évaluées ENDF (Evaluated Nuclear Data File), de la Bibliothèque japonaise de données nucléaires évaluées JENDL (Japanese Evaluated Nuclear Data Library), de la Bibliothèque russe de fichiers de données neutroniques évaluées ROSFOND/BROND et du Fichier conjoint de données évaluées sur la fission et la fusion JEFF (Joint Evaluated Fission and Fusion Nuclear Data Library), ainsi que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Objectifs et activités

Le Groupe d’experts aura pour principal objectif de rendre la GNDS :

  1. plus facile d’utilisation donc plus à même de permettre aux anciens et nouveaux utilisateurs de contribuer au travail de la communauté ;
  2. suffisamment générale et utile pour pouvoir aussi servir à l’organisation des données de structure nucléaire, des données expérimentales et d’autres produits de données nucléaires ;
  3. conforme à des exigences élevées en termes d’assurance qualité et de pratiques de documentation.

Le Groupe d’experts aura aussi pour objectifs de mettre au point une meilleure infrastructure open source pour la manipulation, la recherche, l’exploitation graphique, le traitement, la traduction et la vérification des données nucléaires, et de développer de nouveaux produits utilisant des données nucléaires, auparavant impossibles à concevoir. En étroite collaboration avec le sous-groupe sur l’infrastructure (WPEC/SG43), il veillera au développement et à la maintenance d’outils importants et utiles pour l’utilisation de la nouvelle définition recommandée.

Le Groupe d’experts pilotera la création d’une nouvelle infrastructure et assurera la promotion des meilleures pratiques d’évaluation. Il est prévu qu’il publie de nouvelles versions de la GNDS, accompagnées de la documentation appropriée, sans surcharger les différents partenaires.

Résultats attendus

Le Groupe d’experts s’assurera que la définition recommandée de la structure de base de données nucléaires répond aux besoins des principales communautés internationales qui travaillent avec les données nucléaires. En outre, il se consacrera à l’obtention des résultats suivants :

  • diffusion de la version initiale de la GNDS et mises à jour régulières ;
  • mise en place d’une plateforme de collaboration et définition de bonnes pratiques destinées à assurer le maintien de la définition recommandée et à en débattre ;
  • organisation d’ateliers de formation à la nouvelle structure, à l’intention des évaluateurs et d’autres personnes travaillant avec les données nucléaires, notamment les utilisateurs.